Aucune des œuvres installées dans le jardin n’est figée. Leur environnement est changeant de minute en minutes. Il ne tient qu’à l’observateur d’en saisir la réalité. 

Pour la serre gravée par Chloé Cottalorda, les quelques photographies de détail retenues dans cette collection dite ARN, révèlent la qualité des grisailles sur le plan graphique et la justesse de leurs contenus par rapport au thème. 

Vient ensuite le temps du photographe qui explore les grisailles dans leur environnement.  

Voyez ce sexe enflammé par les lueurs du jour avec cette main respectueuse car elle ne cache pas. On a le sentiment qu’elle protège. 

Voyez ce doigt pointé sur la chaîne du Coiron sur fond de turbulences atmosphériques. Quel châtiment veut-il promettre ? 

Voyez cette main aux prises avec un corps dépourvu dont il faut pourtant prendre soin. 

Voyez encore cet oiseau à la tête noire. De quel augure est-il porteur tandis qu’il défie par sa taille l’astre roi. Ce dernier, comme chaque jour sortira vainqueur pour quelques heures de l’ombre portée de ses grandes ailes sur la terre.