L'art d'innover sur le plan esthéthique et social dans une organisation

Dans la posture du créateur d’entreprise, une vision systémique de ce à quoi on va se consacrer est impérative. S’il s’agit d’une entreprise que l’on appelle technologique, sa légitimité, ses performances et même son existence ne peuvent reposer que sur le fait d’avoir des différences à vendre à un marché solvable déterminé et en s’appuyant sur le meilleur de ce que le marketing vente a pu concevoir; une maîtrise dans la détermination des prix, une excellence dans le faire-savoir et une logistique de mise à disposition des produits à toute épreuve. J’ai explicité dans « L’art d’innover dans une PME technologique industrielle » comment on pouvait procéder pour accéder à ces différences. Admettons que ce que j’y développe constitue un passage obligé, au moins dans les intentions. Il s’agit d’une condition nécessaire mais pas d’une condition suffisante. Un entrepreneur ne peut satisfaire à sa vocation sans les associés, sans les salariés, sans les prestataires de services dont les financiers, sans les pouvoirs publics et cela va de soi sans les clients.

Dans ce tome 2 de L’art d’innover dans une PME, je me propose d’explorer des postures originales et, à mon sens, car c’est mon intention, porteuses de progrès dans les relations avec l’ensemble de ces acteurs.

Pour ce qui concerne l’entreprise avec son écosystème, étendu jusqu’à la perspective des intérêts de l’espèce, mieux encore, de la Vie, cet ouvrage sera très dépendant d’un autre travail sur la Technologie Généthique.