Peintures chambre d'ado Marboz

À 17/18 ans, l’appartement dans lequel nous vivions avec mes parents ne comportait que deux chambres. Je partageais donc ma chambre avec mon frère cadet de 4 ans. 

Au-dessus de la forge de mon grand-père, une petite pièce occupait un angle d’un grand espace destiné aux stocks des pièces détachées de machines agricoles et aux ingrédients divers comme la peinture. 

Elle avait servi par le passé au logement de tel ou tel commis ou apprenti et elle ne répondait plus à aucun besoin professionnel. J’avais obtenu l’autorisation de ma grand-mère d’en repeindre les murs aux frais de mes parents. Mon intention était évidemment de pouvoir l’investir de manière à disposer d’un espace privatif, même s’il était limité en termes de confort et s’il subissait une pollution importante par les remontées de fumées de la forge. Ma grand-mère s’est toujours opposée à ce que je puisse en faire usage. 

Restent ces traces dont j’assume encore aujourd’hui pleinement le contenu. Les couleurs et les équilibres produits par les semi-encadrements, disons plutôt l’entourage des motifs me donnent encore satisfaction.