Réécriture de d’homme à Homme
Mon ouvrage de 2014 est toujours aussi clair pour moi, mais j’admets volontiers que ce ne soit pas le cas pour beaucoup de lecteurs.
Plusieurs difficultés se présentent :
Le fait que chaque chapitre porte sur une discipline différente.
Le fait que les considérations issues de ces disciplines doivent être intégrées dans la pensée en comprenant leur lien.
Le fait que même en plaçant la question de Dieu dans un dernier chapitre, il soit essentiel de produire une pensée qui rende incontournable la cohabitation du laïc et du spirituel.
Le fait que le vivant ne fonctionnant pas uniquement sur le mode action réaction, mais dans une recherche d’homéostasie anticipatrice, que bien des situations soient auto référentes, le risque est permanent de la tautologie. J’ai imaginé que l’on gagnerait à créer des mots qui, composés de plusieurs mots réunis par un tiret, exprimeraient d’emblée une globalité insécable. Peut-être faudrait-il aller encore plus loin en créant des mots composés de sous-ensembles comme des matrices capables d’exprimer une globalité insécable d’un niveau de complexité supérieure.
Ce paragraphe illustre bien la difficulté dans laquelle je me trouve puisqu’en envisageant des solutions, je m’éloigne encore d’une démocratisation de ma pensée.
Il est donc légitime que les exercices d’écriture en relation avec « d’homme à Homme » soient préfigurés dans la rubrique « imagination ».