Depuis le milieu des années 1970, nous avons adhéré au mouvement des cadres chrétiens. Plusieurs groupes d’une douzaine de personnes existaient dans la Drôme et quelques-uns dans Valence et ses alentours. 

Les activités liées à cette association portaient essentiellement sur un partage, à la lumière de l’Évangile des difficultés rencontrées dans notre vie de cadre, que ce soit en entreprise ou en dehors de l’entreprise.  

Un rituel consistait à diner ensemble un soir par mois chez les uns et chez les autres. Le repas commençait par un tour de table au cours duquel chacun exprimait le sujet qui lui tenait à cœur lié à ses activités récentes. Les convives choisissaient alors le cas qui allait faire l’objet des échanges pendant tout le repas. 

C’est sur ces bases qu’en juin 1981, je fis part de mon licenciement et que furent débattus les conséquences à venir sur notre vie, d’autant qu’au cours d’un second repas en fin d’année nous pûmes avec Suzette mon épouse partager notre décision de nous lancer dans la création de l’entreprise IMAJE. 

Nous avions des réunions annuelles des groupes de la Drôme et en septembre 1995, nous nous sommes réunis à la maison familiale de Châteauneuf-sur-Isère. Le thème était le logement social. C’est à la suite de cette rencontre qui intervenait quasi concomitamment avec la cession de l’entreprise susdite qu’avec Suzette j’’ai décidé d’allouer énergie et ressources financières à cette cause. 

Il s’en suivi le recrutement de mon ami Didier dans Pinéal, la SARL que j’avais créée en quittant IMAJE et l’année suivante en février, l’injonction faite par une cinquantaine d’amis sous cette forme : « tu as dit ce que tu voulais faire, alors fait le ». Ils étaient réunis par surprise par Suzette pour mon anniversaire et ils avaient, les uns et les autres donnés par avance, une contribution ».  

Il en résultat notre engagement dans Habitat et Humanisme, où Suzette apporta beaucoup comme accompagnatrice des locataires.