Le péché originel 

Il ressort de mon éducation chrétienne que la notion de péché originel est corrélée à une faute commise par le premier couple d’humain.  

C’est une notion qui a mis du temps avant de faire son apparition sous la plume de Saint-Augustin au quatrième siècle de notre ère.  

J’ai pris mes distances avec ce qui m’a été transmis, mais j’ai aussi réfléchi à la conséquence pour moi, homme de son temps parmi les hommes du passé et les hommes de son temps, de ce qui était présenté comme une tare. 

J’appartiens à une espèce que l’auto-organisation de la Vie à produite, au terme d’une complexification du vivant animal. D’une, ou de plusieurs souches ont émergé des mammifères dotés de la conscience du bien et du mal et de la propriété sans laquelle ces deux facteurs auto référents peuvent exister : la liberté. 

Adam et Eve ont été des pécheurs, il ne fait pas de doute que nous leurs ressemblons. L’état du monde aujourd’hui nous fait clairement vivre en enfer.  

L’enfer commence au moment où la seule perspective de l’homme est sa survie biologique, ce qui est le cas pour une proportion importante de l’humanité. 

Alors c’est quoi l’équivalent de la pomme aujourd’hui ? 

Quel péché originel sommes-nous tentés de faire qui sera de la nature du mal, avec des conséquences sur les générations, les générations, les générations, à venir ? 

Nous sommes nés en tant qu’espèce d’une auto-organisation dont l’identité est une orientation inconditionnelle de préserver la Vie.  

La Vie s’est répandue sous toutes ses formes grâce à un système autopoétique qui s’applique à des éléments de base, quels que soient leur degré d’intégration et qui s’applique aux interfaces entre les éléments de base que l’on nomme clôtures opérationnelles, ou clôtures informationnelles.   

Le tout, qui vit, aboutit de manière patente à un état homéostatique. 

Manger la pomme aujourd’hui revient à inscrire dans ce processus bien huilé complètement autonome, une bactérie pathogène dont la virulence provient de sa liberté d’agir.  

Cette bactérie pathogène est l’homme. Certes, tous les individus n’ont pas la même dangerosité, mais à part peut-être les saints et autres avatars, tous le sont.  

Ils le sont car ils ont trouvé par grégarité des raisons d’agir dont les motivations sont distinctes de celles de la Vie. Dans le corps global du vivant et de son écosystème, ces bactéries sont allées jusqu’à développer une variante qui conduit les individus à renoncer à leur destin collectif en privilégiant ce qu’ils considèrent comme leur intérêt personnel. Une autre variante est commensale dans les cerveaux des grands propriétaires et dans celle des leaders nationalistes. 

Il n’y a pas d’OMS qui se préoccupe d’un alignement des intérêts individuels sur les intérêts de la Vie. 

J’ai conçu une matrice des échanges, de tous les échanges, de nature à permettre de cribler les bactéries pathogènes en regardant ce qu’elles produisent, ou, pour qui et comment. 

Soyons conscients que l’éternité c’est maintenant, à tout moment et qu’il en est de même de notre inscription dans l’éternité en étant simplement les descendants d’Adam et Eve ou en étant leurs rédempteurs. 

Nous sommes en mesure de produire les outils qui permettront à chacun, individu ou groupe d’individu, s’il désire croquer la pomme d’en connaître à l’avance les conséquences. Il en sera de même pour qui choisirait de se nourrir d’Amour  

À une quinzaine d’années, je me suis doté de cette manière de décider qui implique avant toute décision de se projeter dans le futur en me disant : « que penseras-tu de ce que tu as fait dans 10 ans. » 

Je propose de travailler à la production de ces outils préfigurés dans mes pratiques empiriques. Ils sont à notre portée intellectuelle immédiate pour les fondements et à notre portée pratique à moyen termes grâce à l’IA. 

Pour illustrer cette montée vers l’immatériel d’homo sapiens sapiens tendant vers homo diligens, l’homme bon, je propose ce triptyque de Sylvestre avec laquelle nous produirons en 2025 un ensemble peinture livre sous le titre : « Deus ex machina ». 

Triptyque de Sylvestre avec laquelle nous produirons en 2025 un ensemble peinture livre sous le titre : « Deus ex machina ».