Christ d'après Rembrandt
J’étais encore adolescent lorsque la Maison des Pays de l’Ain, au moment de sa création adopta ma proposition de Logo troquée contre un bas-relief sculpté dans une vielle poutre par un artisan sociétaire de l’établissement.
À un moment de disponibilité pendant des vacances d’été à une époque où j’étais encore salarié, le syndrome de la feuille blanche se produisit à nouveau devant une belle planche à découper usagée de forme ronde.
J’avais reçu en cadeau de Noël une belle bible illustrée par les œuvres de Rembrandt dont le papier dit « papier bible » était en soi une incitation à la lecture, tandis que le peintre l’était à la découverte.
J’avais tâté des burins dans la pierre, pourquoi ne ferais-je pas l’expérience des gouges.
C’est encore sous le tilleul, la planche entre les jambes que je me suis lancé pour obtenir cette mauvaise interprétation de l’œuvre peinte.
Une pièce comme celle-ci n’est pas le témoignage d’autre chose que celui du temps passé à conduire ma main, dans deux intentions, celle de réaliser et celle d’aller au bout. Pendant les quelques heures de ma vie ainsi consommées qui sait ce qui s’est préparé lors des conversations intérieures qui ne manquaient pas de se produire parallèlement à l’activité gestuelle.
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Confiance