1960, fin de la troisième, mon professeur de français m’assène que : « je ne saurais jamais écrire ».

1982, je crée IMAJE SA et une grande partie de son avenir dépend de la propreté de la communication interne et externe. Je passe beaucoup de temps à écrire. Je commence à aimer cela. Pendant 10 ans, je suis pris une fois par mois par une conférence, une interview, une réunion institutionnelle, une réunion politique, la remise d’un prix qui chaque fois exige une prise de parole maîtrisée.  

1996, je m’engage dans Habitat et Humanisme pour la branche Drôme, puis Ardèche. Rien ne peut se faire sans un plan structuré aussi porteur de rationalité que d’émotion. Il faut tracer un chemin, décrire ce qui est au bout et ne pas faire craindre les embûches. 

Années 2000, je me rends compte que je peux prendre mes notes de vacances sous forme de poèmes et que de 6 à 12 pieds je peux rédiger de manière naturelle. 

2009, mon premier livre, « Marquons notre temps » est édité et j’enchaîne en 2011 avec “de naissance en Naissances” à propos de mes peintures.  

En 2010, ma contribution au groupe de travail de l’académie de technologie « vers une technologie de la conscience », me vaut les encouragements d’un confrère, Philippe Coiffet « hors sujet, mais serait une bonne base pour un livre ». Je publie « d’homme à Homme essai sur le progrès ». Depuis, écrire est devenu une nécessité que ce soit en prose ou en vers.

En 2021, la publication avec l’accord de Christian Bobin de « le souffle et le verbe » consacré à 11 de ses ouvrages vient en contrepoint de ma position de départ en 1960.