En 1981, un rocardien de Bourg-lès-Valence, engagé au PS m’a proposé d’adhérer. J’ai accepté.

Cela m’a conduit à siéger au conseil municipal à deux reprises.

En 1982, je crée IMAJE SA avec la volonté de contribuer à la création d’emplois et en étant porteur d’innovations sociales.

En 1986, les élections régionales se déroulent au suffrage universel. 

Les rocardiens n’ont jamais eu d’élu au niveau régional ou au niveau national dans la Drôme. 

Nous représentons 30 % dans certaines sections. Le groupe propose à deux chefs d’entreprise, par ailleurs amis, de se soumettre à un vote interne et d’être prêts à représenter les rocardiens sur la liste à constituer. Nous acceptons. Je suis désigné. Lors de la commission exécutive départementale, je figure en position éligible sur toutes les listes concurrentes. Je suis donc élu conseiller régional. 

Je participe régulièrement aux réunions nationales du courant rocardien.

En 2003, je prends publiquement position contre la guerre en Irak.

Je quitte le PS à la suite du manque de considération de Laurent Fabius alors premier secrétaire du parti, dans le cadre d’un conflit de tout un groupe portant sur l’éthique avec le maire de Bourg-lès-Valence.

L’engagement politique n’est pas un long fleuve tranquille, surtout lorsque l’idéale prime.

Nous créons une association citoyenne nommée « Droit de Cité » destinée à faire vivre l’idéal dans une structure plus désintéressée.