Jean-Claude

Dans un « chapitre » consacré à la mémoire, lorsqu’il s’agit d’aborder ma pensée et ce qu’elle me conduit à entreprendre, dans le fonds et dans la forme, il est essentiel de parler de la mémoire de la mémoire. Je veux parler de la culture qui m’a imprégné et dont je trouve les traces constantes dans le fil rouge de ma vie. 

« Tout psychisme écrit Zundel (52) est donc naturellement égocentrique, aimanté par ce qu’il éprouve être son intérêt et incliné à le faire prévaloir autant qu’il le peut.

De là, ce que nous appelons le “Je” en chacun de nous, c’est-à-dire ce qui prend conscience et ce qui décide, ce “je” peux n’être que le reflet, la résultante et la pesanteur de tous nos déterminismes, physiques, psychiques, individuels et collectifs.

Réduit à cela, l’homme n’est rien plus qu’un objet préfabriqué, que nous nous acharnons, du reste, à demeurer, en nous identifiant avec lui dans un narcissisme passionnel qui nous entraîne à le subir. 

Notre être nous échappe ainsi dans sa racine.

Nous sommes pris dans le jeu dont nous ignorons le sens et que seul un appétit animal de vivre nous engage à poursuivre.

À ce niveau, l’homme en nous n’existe pas encore. »

Voyons ces déterminismes en évoquant à la fois ceux dont j’ai dû m’affranchir et ceux sur lesquels je me suis appuyé. Dans l’ordre d’entrée en scène nous ferons connaissance avec ma famille et mes éducateursJe dirai aussi ce que m’ont apporté : le service militaire en coopération, la pratique du sport et la naissance de ma vocation.

Voyons mon évolution physique jusqu’au mariage. 

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