Les éducateurs

Dans la préface de «d’homme à Homme », je pose la question de l’humanisation. Et je ne me trompe pas de référence en choisissant de citer ici Paolo Freire pour aborder la relation de “JE” avec les éducateurs. “J’ai conscience de m’inscrire dans une démarche d’humanisation personnelle en me sentant concerné par l’humanisation des hommes”.

Je dis avec Paulo Freire « être concerné par l’humanisation conduit immédiatement à la prise de conscience de la déshumanisation, pas seulement comme une possibilité ontologique, mais comme une réalité historique ». ‘"JE” le paraphrase ensuite pour me mettre en scène : Ainsi, comme individu percevant l’étendue de la déshumanisation, je peux me demander si l’humanisation est une possibilité viable. Mais, tandis que l’humanisation et la déshumanisation sont deux alternatives, seule la première correspond à la vocation de l’homme. Cela renvoie au « péché originel » à propos duquel je m’exprime dans « Couleurs et Transcendance ».

« Le péché originel » constitue l’énergie potentielle nécessaire à tout progrès de l’homme animal supérieur se représentant l’Homme ; l’homme en l’espèce Homme, animal au destin singulier car à même de peser sur le cours de son destin et celui du milieu dont il fait partie intégrante. Pour le croyant il constitue l’énergie potentielle nécessaire lui permettant de se réaliser en Dieu qui l’a créé à son image. » Dans cette partie consacrée aux éducateurs, je parlerai de l’école Saint Charles et de l’école Saint Joseph à Marboz, de Saint Louis à Bourg en Bresse de mon éducation religieuse, des lazaristes et de l’ECAM à Lyon, de L’Institut d’Administration des Entreprises à Grenoble et des heuristiciens.